[A finir] William W. Wyrdson - Professeur de Runes

-hj: Avec un nom en 3 W, il a bien failli arriver dernier de la liste!
-Mais c'est le dernier!
-Oh, ok.

Nom: Wyrdson
Prénom: William. W.
Age: 32 ans (il est né un 21 mars)
Nationalité: Anglaise
Situation: célibataire mais pas trop enfin ça dépend...
Maison: ex-Poufsouffle.
Métier: professeur d'études de Runes à Poudlard.

Physique: très grand (1m90), cheveux blonds, yeux bleus. Un côté un peu décalé, il fait grande armoire!!! Mais son sourire rassure les foule.

Caractère: gentil, ouvert d'esprit. De prime abord, il a l'air de sortir d'une caverne ou d'un camping de hippies avec ses vieilles fringues, mais il est très avenant. C'est juste un mec écolo qui aime bien vivre en harmonie avec la nature. Il aime les kilts.
D'accord, il est gentil, mais il ne faut pas l'énerver ni manquer de respect, parce qu'une retenue est vite arrivée!!! Ou pire: des points en moins!!!! Même s'il déteste retirer des points et encore plus de donner des colles ou des punitions, si on le titille trop, ça va venir!!!
Il sait se faire respecter, il aime le contact avec les autres, parler avec les gens et enseigner ce qu'il sait. Pour lui, le savoir, même infime, se communique. On n'apprend pas uniquement pour soi mais aussi pour les autres. Il est un peu utopiste mais c'est son affaire. Il ne se met quasiment jamais en colère. Si ça arrive, c'est que vraiment vous l'avez énervé, et là, planquez-vous vite!
Mais il n'est pas rancunier pour deux sous.
Ce qui l'énerve le plus: les gens qui jettent un papier par terre alors que la poubelle est à portée de main.

Famille et histoire: issu de parents sang-mêlé, qui étaient à Poudlard. John Walter Wyrdson à Gryffindor, et Henriet Mills à Serdaigle. Tous deux sont devenus des explorateurs en quêtes de raretés magiques, d'objets sorciers rares en tout genres.
Avant d'aller à Poudlard, William et ses trois frères et soeurs (qui sont tous allés à serdaigle) ont beaucoup voyagé à travers le monde. Et c'est sous la ente d'un vieux chamane au nord de la Norvège, que William s'est découvert une passion pour les runes.
Il est ensuite allé à Poudlard, à Poufsouffle. C'est le premier de la famille à être.
Elève calme (en apparence), loyal (très!) et studieux (avec les cours qui l'intéressent), il suit une scolarité presque tranquille, et passes toutes ses BUSES et ASPICS avec d'excellentes notes (sauf la buse de divination ou il échoue avec un D). Le "presque tranquille" veut dire qu'en fait, avec ses amis, ils sont souvent allés dans la Forêt faire du camping alors que c'était interdit et autres trucs de ce genre..; Will s'est fait collé plus souvent qu'à son tour mais... rien n'y fit!!!

Durant sa septième année, avec 5 amis, il fonde une ligue de lutte contre Voldemort. La ligue meurt trois semaines après leurs Aspics, où tout le monde se fait tuer dans une ambuscade, seul Will en réchappe... deux semaines plus tard, Voldemort était dessoudé par Harry qui en échappa avec une cicatrice au front.

quelques temps après la chute de Voldy et son rétablissement - lors de la bataille qui a couté la vie à ses amis, il est grièvement blessé, notamment au bras droit - il part en Scandinavie et retrouve le vieux chamane qui l'initie au chamanisme et à la religion scandinave, ainsi qu'à la pratique plus poussée des runes. endant 10 ans, il vivra là-haut dans le froid à pratiquer les arcanes runiques et étudier toutes sortes de runes de part le monde.
Il revient ensuite en Angleterre et apprend par le biais de son père qu'un professeur de Runes est demandé... il obtient le poste.

C'est ici sa deuxième année à cet emploi.


Famille:

Richard Wyrdson et Rebecca Cunningham / Wilson Mills et Charlotte Mureau (grands parents)
John Walter Wyrdson et Harriet Mills (parents) / James Wyrdson, Julian Wyrdson (oncles) / Terence Mills et Anna Mills (oncle et tante)
Frederic (+8 )
Joan (+7)
Charles (+4)
William
(le chiffre entre parenthèse représente les années de plus qu'ont les personnes par rapport à William: Charles à 4 ans de plus que lui.)

Chroniques d'un prof de Runes, 1


C'était un gamin de neuf ans, blond et robuste. Il courait parmi les arbres hauts et enneigés.
Il avait devancé ses parents. Ses trois frères et soeurs étaient à Poudlard, mais il n'avait pas encore l'âge d'y aller.

Au fond d'une combe méditait un vieil homme vêtu très chaudement.

Il ouvrit les yeux et sourit au gamin.

-Bonjour. Cela fait un bon mment que je n'ai vu d'être aussi jeune que vous.
-Bonjour. Pourquoi vous me dites "vous"?
-Je dis tu, si vous me dites "tu".

Le gamin sourit.
-OK! Tu fais quoi tout seul ici?
-Je médite. Je voyage en esprit, et je cherche.
-Tu cherches quoi?
Les mots "méditer" et "voyager en esprit" n'avaient eu aucun effet sur le môme.
-Mes parents aussi ils cherchent.
-Suis-moi, dit le vieil homme.

Il invita le garçon dans une grande tente et sortit un petit sac de sa poche.
-Sais-tu ce qu'il y a dedans? demanda-t-il.
-Mmm... Non. Qu'y a-t-il?
-Des runes. Mes ancêtres s'en servaient de régulièrement.
-Tes ancêtres?
Le môme réfléchit. Il était au fin fond du nord de la Norvège.
-Les vikings? j'ai lu des livres sur eux. Même les moldus s'intéressent vachement à ça. Je suis né à York. C'est viking, ça aussi. On a des ancêtres communs?
-Possible, mon p'tit gars, possible, répondit le vieil homme en souriant.

Il ouvrit son sac de runes et dispersa le tout sur le sol.
-Tu vois, avec ça, ce n'est pas l'avenir que tu vois, mais l'intérieur de nous-mêmes. L'intérieur du monde.
-je peux voir dans moi-même?
-Bien sûr! Ferme les yeux et donne-moi trois runes au hasard.

Le gamin fit comme le vieil homme demandait. ce dernier regarda les runes.
-Hmmm... Il y a Tyr. Dieu de la guerre. le guerrier.
-Un guerrier? Ce n'est pas vraiment moi.
-Ah! Mais le guerrier n'est pas forcément le soldat qui part en guerre. ela peut être celui qui est en quête, qui va cherche son moi profond.
Il prit la deuxième rune.
-Ah, Gebo. Léchange, le don, le partage.
-Et ça veut dire quoi?
-Tout un tas de trucs! Principalement que le partage prend une place importante dans ta vie.
-Je suis assez d'accord avec ça,dit le garçon avec un ton d'expert.
-Et voici Wyrd, la troisième. La rune blanche. Ce qu'on ne peut savoir.
-Et?
-Et bien, le chemin, toi seul le découvrira. Toutes les possibilités sont offertes.
-Ce sont de bonnes runes alors.
-Il n'y a pas de vraiment mauvaises runes... Il n'y a que des interprétations, et des connexions, bonnes ou mauvaises, logiques ou non... Tu me sembles né sous une bonne étoile.
-Et c'est ça que tu cherches? Des interprétations et des connexions?
-En effet. Et toi, que cherchent tes parents?
-Des trucs rares. Ils sont explorateurs et chercheurs d'objets sorciers ares.
-Intéressant.
Le gamin sourit. Il lui manquait une dent.

A ce moment-là, des aboiements et des voix se firent entendre.
-William! William!

Le gamin dit au vieil homme:
-Mes parents. je vais partir. On continue notre chemin vers le nord.
-Reviens me voir quand tu veux.
-Bah ça va pas être facile, je suis super jeune.
-prends tout ton temps, je ne suis pas pressé.
-Au fait, je m'appelle William. William Wyrdson.
-Wyrdson hé? Le Fils de l'Inconnaissable... tu portes bien ton nom! Moi, c'est Jon Thorvaldesen. Ce fut un plaisir de te rencontrer.
-Moi aussi.

le gamin quitta le vieil homme et courut jusqu'à sesparents. Tyr-Gebo-Wyrd.
-Alors, où étais-tu passé? demanda la mère. On a laissé le traineau à quelques mètres.
-Je discutais avec un chercheur d'interprétations et de connexions! Il a dit que je portais bien mon nom!
-Allez, fils, le soleil se couche déjà, dit son père.
-Mais il est levé que depuis une heure!
-C'est ça, le grand nord, Will, répondit son père. Et c'est l'inverse en été. Tiens, regarde, nous avons trouvé ça...

Il lui tendit une énorme corne blanche luisante, polie.
-C'est quoi? demanda William.
-Vraissemblablement, une corne d'épine dorsale d'un Norvégien à Crête, répondit sa père.
-Waouh, fit William. génial!

Chroniques d'un prof de runes, 2


Après son rétablissement et la chute de Voldy, William avait passé trois ans à travailler comme vendeur dans une patisserie sorcière près de l'Ecosse...
Il mettait le maximum d'argent de côté pour financer son futur voyage en Norvège. A côté de son travail, quand il le pouvait, Il étudiat le chamanisme et les runes et parlait avec beaucoup de groupes, moldus ou sorciers.

Quand il eut assez d'argent, il prit son ticket pour la Norvège. Puis il alla tout au nord, en chien de traineau. Il ne voulait pas faciliter son voyage avec une simple Appartion, même s'il maîtrisait la chose. Il voulait refaire le même trajet qu'étant enfant.
Au bout d'une semaine livré à lui-même dans la forêt, il retrouva le vieil homme. C'était environ 12 ans après leur première rencontre.

Jon le reconnut aussitôt. Le gamin avait considérablement grandi, et bien qu'il fut assez fin, il avait une carrure impressionnante et un caractère affirmé et ouvert qu'on pouvait lire dans ses yeux bleus.

Jon, en revanche, n'avait pas changé d'un iota. Il éait toujours vieux, toujours ridé et avait les mêmes cheveux blancs comme neige. Ses yeux souriaient.

-Te voilà revenu, William.
-Oui, en effet.
Les retrouvailens sous la tente commencèrent par une grande discussion sur ce qu'ils avaient fait durat ces années. Jon n'avait pas souvent changé de lieu, il aimait sa vie de solitaire parmi les loups qui avaient fini par s'habituer à la présence de l'homme.
-Je savais que tu reviendrais, Fils de l'Inconnaissable.
Will sourit.

-J'ai beaucoup étudié les runes au collège mais c'était assez succint, je trouve.
-Si tu veux, tu peux rester un peu ici, si vivre à la dure ne te fait pas peur.
-Merci.
-de rien, de rien, tu me remercieras quand tu partiras, si mon enseignement t'a apporté quelque chose.

Ils rirent de bon coeur et partagèrent le thé. Puis Jon, durant cinq ans, lui apprit ce qu'ils avait lui-même appris, ainsi que les techniques de méditations et le voyage chamanique.

ces années passées, Wil remercia ivement Jon, son ami et maître. Et il s'en alla suivre sa propre voie et ses propres recherches.
Il alla dans nombre de bibliothèques, rencontra beaucoup de personnes et échangea beaucoup. Sa quête en solitaire dura trois ans, au bout desquelles, il reviont voir Jon pour lui faire partager ces découvertes.

-M'est avis que tu es assez mûr pour vivre véritablement ta propre destinée.
-Refais-moi un tirage!
-D'accord. ce sera le dernier.

Jon dispersa les runes sur le sol, comme tant d'année auparavent. Will ferma les yeux et sa main en choisit trois.
-remarquable, Will, vraiment remarquable! Le même tirage qu'il y a 21 ans.
-Oui, c'est amusant.
-En effet. Tyr-Gebo-Wyrd.
Ils ne dirent rien d'autre. Chacun avait l'interprétation de l'affaire.

Le lendemain, Ils se séparèrent en silence. Chacun savait qu'ils ne se reverraient pas. Ils avaient passé deux ans dans la forêt avec les loups.

Will revint à York, et sa famille l'acueilla à bras ouverts. Il leur raconta en détails durant de nombreuses soirées ce qu'il avait vécu, toutes ses études, ses découvertes. Bien entendu, sa famlle en conaissait déjà un peu car il leur avait envoyé un hibou régulièrement et usait même d'Appartion pour les visiter de temps à autres.

-Tiens, quelque chose qui va te plaire, dit son père, un soir de juillet.
-Oui?
-Poudlard a besoin d'un nouvel enseignant en études de Runes. J'ai pensé que c'était un job pour toi.
-Oui en effet.
-J'ai pris la liberté de te prendre un billet pour Pré-au-lard. J'ai pensé que tu aimerais prendre le train. Et à Poudlard, le professeur Dumbledore t'attend certainement.
-Je serai heureux de le revoir... et je me demande si beaucoup de choses ont changé depuis cette nuit...

Cette nuit où il avait appris que Harry, un an, avait survécu, et Voldemort avait disparu. cette nuit où, après ces événements, il avait décidé qu'il reverrait Jon...

Chroniques d'un prof de Runes, 3...


Six adolescents discutaient dans une salle aménagée par leurs soins. Il y avait des poufs, des tables basses, des bougies, et bien entendu, de quoi boire et manger. Tout pour se sentir à l’aise.
Il y avait deux Gryffondor, un Serdaigle, deux Poufsouffle et un Serpentard, respectivement nommés Terry Blythe, Alice Deveraux, Matthew MacNamara, William Wyrdson, Brenda Sullivan et John Merriman.
Ils commençaient toujours leurs réunions en unissant leurs mains droites au centre du cercle qu’ils formaient, en criant leur cri de guerre, d’origine moldue et hippie : Peace & Love ! Ils étaient tous les six de brillants étudiants et avaient passé la plupart de leurs BUSES haut la main. Ils étaient maintenant en septième année. Ils étaient majeurs, bientôt diplômés, et idéalistes.

Dans ces temps troublés, ils avaient uni leurs forces pour montrer que les quatre maisons pouvaient toujours agir ensemble. Ils étaient amis depuis leur première ou deuxième année. Ils passaient le plus clair de leur temps libre les uns chez les autres.
Mais, comme dit plus haut, les temps étaient troublés.
Voldemort prenait de plus en plus de puissance et ses Mangemorts commettaient de plus en plus d’exactions.
-Mes voisins sont terrorisés ! Ils sont moldus et ne comprnnent rien à ce qu’il se passe ! dit Brenda.
-Tout le monde est en danger, continua John. Ils se moquent bien de tuer un moldu. Ils savent très bien que certains sorciers sont prêts à risquer leur peau pour protéger les modlus. Ils en profitent bien !
-Ce sont des lâches ! lança Terry, très en colère.
-Oui, dit Wil. Le ministère fait ce qu’il peut, mais j’ai l’impression que nous manquons d’Aurors.
-Nous ne sommes pas encore diplômés, intervint Alice.
-Mais nous devons les aider ! explosa Terry. Certes nous sommes jeunes ! Mais, mourir pour mourir, autant se battre ! Mieux vaut mourir la tête haute que de vivre à genoux !
-C’est bien une phrase de Gryffy, ça, dit Will avec amusement. Mais je suis d’accord. L’ennemi rôde autour de Poudlard, il n’ose pas entrer parce qu’il craint Dumbledore, mais au dehors, qu’adviendra-t-il ? Cela fait deux ans que mes parents tremblent quand je rentre pour les vacances, si bien qu’ils n’osent plus me rappeler !

Depuis quelques semaines, le ton de leurs conversations était devenu de plus en plus grave et politique. Tout tournait autour de ça : la lutte contre Voldemort.

-Nous sommes parmi les meilleurs élèves de Poudlard ! dit Matthew. Nous pouvons faire quelque chose à notre échelle ! Protéger nos amis, nos maisons !
-Bien dit ! fit Terry en levant le poing. Je dis que chacun doit faire son possible !
-Et si nous créions une ligue ? proposa Alice. A nous six, on devrait pouvoir se défendre !
-Exactement, continua Brenda. Will, tu es une tête en sortilèges, John, tu es le meilleurs potions, Matt, tu es premier de la promo ! Nous avons tous eu Optimal dans nos matières principales…
Elle regarda Will avant d’ajouter :
-Je ne parle pas de ton Désolant en divination !
-Hé oui… fit Will en haussant les épaules.
-Qui nous dit que la plupart des Mangemorts sont aussi forts que ça ? ajouta Matthew. Ils agissent en nombre ! Agissons en nombre, nous aussi !
-Ca marche pour moi, dit John. Créons la ligue !
Ils levèrent tous leur poing. La ligue était créée, ce 23 avril 1981.
-Heu… quel nom lui donner ? demanda Will.

Ils se tinrent silencieux quelques instants.
-D’abord, je pense que nous devrions tous nommer l’Autre par son nom, dit Terry. A quoi bon lutter contre quelque chose si même son nom nous effraie ? Ce n’est qu’un nom ! Voldemort !
Ils acquiescèrent tous.
-Voldemort, un jour quelqu’un aura ta peau ! lança Matthew.
-Exactement ! continua Will. Voldemort, ton nom est ridicule en plus !
-Et tu n’es qu’un strangulot unijambiste ! dit Alice en explosant de rire.
Ils dirent tous le nom de Vous-Savez-Qui, sans trembler, décidés.

Puis ils se levèrent, formèrent un cercle et unirent leurs baguettes au centre.
« Je jure fidélité à la ligue et à la lutte contre Voldemort ! entonna John, qui fut bientôt suivi par ses amis. Je jure de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour protéger ceux qui en ont besoin, de donner ma vie s’il le faut ! »
Ils scellèrent leur pacte par ce vœu solennel.
Ils quittèrent ensuite la salle à la demande, et ne dirent mot de ceci à personne. Ils passèrent le reste de l’année scolaire à étudier de plus belle, à apprendre le plus possible pour être prêt le jour où il faudrait aller au combat.

Le 15 juillet, la Ligue vit sa fin, ses membres tombant dans une embuscade où tous furent tués, sauf Will qui s’en sortit de justesse… Il fut sauvé par les Auror dépêchés sur place.

Le 31 juillet, Voldemort allait tuer les parents de Harry, et disparaître pendant 13 ans.

(hj: on a la date où Voldy attaque les POtters exactement??? J'ai mis ça le 31 juillet parce que Harry avait 1 ans mais bon...)

Chroniques d'un prof de runes 4


Extrait d'une coupure de la Gazette des Sorciers du 17 juillet.


Un drame dans la région de Manchester

Le 15 juillet à midi, un véritable drame s'est joué dans la banlieue sud de Manchester. Un groupe de Mangemorts ont attaqué un village moldu, et une troupe de six adolescents sont venus les aidés, tombant dans un piège. Il s'agit des six mêmes jeunes gens qui ont aidé à l'arrestation de deux mangemorts deux semaines auparavant, à Milton. Mais cette fois, la battaille tourne à la tragédie. Cinq des six sont tués et le dernier, William Wyrdson, est dans un état grave à Sainte-Mangouste. Les Auros sont intervenus à temps pour arrêter les Mangemorts et sauver ce qu'il restait à sauver...



Alice Deveraux , Brenda Sullivan, John Merriman


Matthew MacNamara, Terry Blythe, William Wyrdson

Nous nous joignons aux familles de victimes...


Le reste de l'article était arraché, la page elle-même ayant été pliée, dépliée, repliée, enfouie dans des poches, ressorties... durant 15 ans.

Chroniques d'un prof de Runes 5


La fin de la ligue...

-Terry!
Mais le mur tomba. Un jeune homme se précipita vers son ami, mais c'était trop tard. Celui-là aussi avait péri.
-Will, casse-toi d'ici! C'est une embuscade!
Il se retourna et vit John, son meilleur ami.

L'étau se resserrait.

-John, par où est-tu rentré?
Mais John regardait derrière Will. Terry, la figure en sang, les yeux vidés de toute vie.
-Nous ne sommes plus que deux, Will! Ils sont trois fois plus nombreux, dehors!
-Je sais!
Will le savait... ils ne faisaient pas le poids. Ils venaient juste d'avoir leurs Aspics. Que pouvaient deux adolescents tout juste diplômés contre des Mangemorts expérimentés?
Ils se regardèrent. L'espoir commençait à quitter leurs visages.
Un bruit, puis une détonnation envoya la porte à l'autre bout de la pièce.

-Avada Kedavra!
Un rayon vert frappa John de plein fouet et s'en fut fini du jeune homme.
Il ne restait plus que Will. Tremblant, baguette en main, mais résigné... Il était le dernier de la bande... De ses amis, tous étaient morts.
Le Mangemort avança lentement... sous son masque on devinait le sourire de celui qui exécute sa tâche avec délectation.

-Endoloris!

Will tomba a terre, pris de convultions. Il ne pouvait même pas hurler tant la douleur était grande. C'était comme un flash aveuglant.

Un moment de répit. Il reprit sa baguette, à bout de souffle.
Un sort informulé le propulsa contre le mur. Il sentit un crac et une douleur fulgurante dans son bras.
Il prit sa baguette de la main gauche.

-C'en est fini de votre minable rébellion, gamin! Personne ne rejette l'offre du Seigneur des Ténebres!
Will ne répondit rien.

Un autre sort mit la pièce en feu et un projectile brulant lui tomba dessus... au mauvais endroit. S'il n'était pas déjà abruti par la bataille, il aurait juré que ça sentait... le cochon grillé.

-Ava...
-Stupéfix!
Cette fois, Will avait été plus rapide, et le Mangemort, surpris par un tel élan de vie chez une personne moribonde, fut trop lent pour esquiver. Il tomba à terre, stupéfixé.
-Il en reste encore dehors..., se dit Will avant de sombrer.

Chroniques d'un prof de Runes 6


Le club des 6 (non c'est pas un remake poudlardien du club des 5!! lol)


Will était avec son grand frère Charles sur le quai 9 ¾. Charles était en 5ème année et préfet de Serdaigle de surcroît. Will avait 11 ans et entrait pour la première fois à Poudlard. Après ces années à regarder ses frères et sœurs partir à l’école, c’était à son tour de prendre aussi ce fameux train rouge qui l’avait toujours inspiré.
Ils dirent au revoir à leurs parents et montèrent dans le train. Charles était un garçon grand, robuste, travailleur et responsable. C’était le plus responsable de la famille. Will avait un tempérament plus aventurier et plus blagueur. Il était encore petit et fluet, mais s’il fallait en juger par l’aspect général de tous les membres de la famille, il grandirait bien vite. Les deux frères se ressemblaient beaucoup.
Charles accompagna Will dans un compartiment vide et l’aida à poser ses bagages au-dessus des sièges.
-Je reviens bientôt, je dois aller dans le compartiment des préfets, dit Charles avant de laisser son frère seul.
-Okay.

Will regarda la fenêtre et s’imaginait déjà sur le chemin, traversant la campagne. Il avait attendu ce jour avec impatience.
La porte s’ouvrit et un gamin arriva.
-Salut, je peux m’asseoir ? demanda-t-il.
-Ouais, bien sûr !
L’enfant, qui ne devait pas être plus âgé que Will, laissa ses bagages à l’entrée et s’assit en face de Will. Il était mince avec une bouille ronde, des cheveux châtain et des yeux bleus malicieux.
-Je m’appelle John. John Merriman.
-William Wyrdson. C’est ta première année ?
-Ouais. Je me demande ce que ça va être. La moitié de ma famille est à Serdaigle, la deuxième à Serpentard !
-Moi c’est pareil, ils sont partagés entre Gryffondor et Serdaigle !

Une fille qui tirait sa valise derrière elle, trébucha sur celle de John. Ces cheveux noirs tombèrent en bataille devant ses yeux. Elle se releva et fusilla les deux garçons du regard. Ils levèrent les épaules.
-Désolé, dit John, mais elle est trop lourde.
-Bon, bé, à trois, je suppose qu’on réussira à la mettre là-haut ! dit la fille.
John et Will se levèrent et ils prirent chacun un bout de la valise et s’étalèrent royalement dans un grand éclat de rire.
-Décidemment, ma sœur me dit que les mecs ne sont pas fut-fut, je vois bien que c’est vrai !
-Parle pour toi, fit John, tu aurais pu regarder où tu mettais les pieds !
Au bout d’un moment, ils réussirent tout de même à poser leurs bagages.
-Je m’appelle Alice Deveraux, et je suis certaine d’être répartie à Gryffondor !
John et Will se regardèrent. Comment pouvait-on savoir ça ? Ils se présentèrent.

Charles revint peu de temps après et vit que deux nouveaux élèves étaient arrivés.
-Bon, Will, rien de spécial à l’avant… les préfets sont parfois pompeux entre eux…
-Voici Charles, mon grand frère, dit Will à ses deux nouveaux amis. Et Voici John et Alice.
-Tu perds pas en besogne, toi ! dit Charles en ébouriffant les cheveux de son frère.
C’était un fait avéré que Will était le garçon le plus ouvert du monde. Il parlait avec tout le monde avec le sourire, se faisait plein de connaissances et d’amis en deux secondes.
Puis le train se remplit, petit à petit, et enfin quitta la gare de King’s Cross. Charles retourna dans le compartiment des préfets et les trois gamins passèrent la journée à rire comme des bossus.

Plus tard, bien plus tard, à Poudlard, après avoir été émerveillés et impressionnés par le Château, son Lac, sa Forêt… et le professeur MacGonagall (plus impressionnés qu’émerveillés, là), ils entrèrent tous dans la grande salle pour se faire répartir.
Alice était parmi les premières, et comme elle l’avait dit, elle fut envoyée à Gryffondor dans un tonnerre d’applaudissements. Il fallut attendre un peu pour que John se fasse répartir… à Serpentard. De sa table, il fit un signe à Alice et Will. Et enfin, dernier de la liste, Will se fit répartir. En attendant, il faisait des pitreries à l’adresse de John et Alice, ce qui fit rire tout le monde… la moitié de la salle le pensait complètement débile, et l’autre complètement allumé. Le Choipeau l’envoya à Poufsouffle.

Chaque soir, entre la fin des cours et le début du dîner, ils passaient du temps ensemble dans le parc, à rire et se raconter leurs journées, comment ils trouvaient les profs, le truc qu’ils aimaient le plus, ou le moins. Le début d’une amitié indéfectible.

Quelques semaines plus tard, Alice leur présenta Terry, un garçon qui avait l’air un peu ahuri, avec des cheveux devant les yeux. C’était un Gryffondor aussi, et il faisait la plupart des TPs avec Alice. Il devint vite ami avec les John et Will. Ils révisaient ensemble à la bibliothèque, s’entraidaient, les meilleurs tirant les plus faible vers le haut, pour que chacun ait ses examens et passent en année supérieure avec de bonnes notes. Ils empruntaient les balais de l’école et s’amusaient à faire comme s’ils faisaient partie d’une équipe de Quidditch, se poursuivaient au-dessus du stade, et avaient quelques accidents au passage.

Will passait beaucoup de temps avec une fille de Poufsouffle qu’il aimait bien. Elle s’appelait Brenda, et avait des cheveux blonds comme le soleil. Il se trouvait que Brenda et Will étaient presque voisins et que leurs parents se connaissaient depuis longtemps, mais il avait fallu que les deux gamins se rencontrent à l’école pour qu’ils le réalisent.

Un soir, pour la veillée de Noël, ils se trouvèrent tous les cinq à faire une partie de cache-cache dans le château. Les autres ne connaissaient pas Brenda depuis longtemps, mais le tempérament amusant et tempétueux de la jeune fille les avait tous séduit. C’était à John de compter jusqu’à cent et de chercher. Les quatre autres s’étaient répartis dans tout le Château, si bien que le pauvre John aurait à chercher toute la nuit !
Will courait dans la Grande Salle… il pensait se planquer sous le fauteuil de Dumbledore. Mais il trébucha sur le sac d’un élève et il tomba rudement au sol, s’ouvrant la lèvre et s’égratignant les mains.
Le propriétaire du sac alla l’aider aussitôt. C’était un garçon de son âge, fluêt, avec de grands yeux bleus derrière des lunettes. Il portait l’insigne des Serdaigle sur sa cape. Il lui tendit une main et l’emmena à l’infirmerie.
-Je suis désolé… Je ne pensais pas que quelqu’un courrait aussi vite entre les tables !
-J’en ai vu des pires, t’inquiète pas. Je m’appelle William, mais on m’appelle Will.
-Ah, tu es le dernier de la liste ! Je me souviens de la répartition, à la fin, il ne restait plus que toi, et tu faisais plein de grimaces à une personne que je ne pouvais pas voir. Toute la salle se marrait.
-Ah oui, c’est vrai.
-Je suis Matthew MacNamara, du clan des MacNamara. Mais on m’appelle Matt.
Ils se sourirent. Matt avait l’air d’être un sacré garnement aussi.
Plus tard, John entra à l’infirmerie, il était tombé sur un grand de septième année qui l’avait poussé dans les escaliers. Il vit Will en train de se marrer avec un garçon à lunettes.
-Hé, Will !
-John ! Mais… il t’arrive quoi ?
John passa la main sur l’énorme bleu sur sa tête. Il lui expliqua sa mésaventure.
-Et je n’ai encore trouvé personne.
-Bah, si, tu m’as trouvé ! Eh, je te présente Matt ! Il est à Serdaigle.
-Salut ! Hé ! Comme ça, on est des quatre maisons !
-Hé ouais !

Plus tard encore, les six amis se retrouvèrent dans la Grande Salle pour le dîner de Noël. Matt fut présenté aux autres. Malgré la répartition des élèves en maisons et en tables, ils restèrent ensemble pour manger.
Ils ne se séparèrent jamais jusqu’au jour tragique qui vit la mort de cinq d’entre eux, sept ans et quelques mois plus tard.

Chroniques d'un prof de Runes 7


Le plus grand râteau de sa vie


Comme prévu, Will avait grandi… beaucoup… il dépassait la plupart de ses condisciples. Il était le plus grand de la bande. Lui et ses amis étaient majeurs et avaient réussi leur brevet d’Apparition en cours d’année. Après des BUSES obtenues avec les meilleures notes possibles, ils avaient gardé les mêmes options pour suivre les mêmes cours. Le seul bémol dans le tableau était le D que Will avait obtenu en divination… il s’était toujours demandé pourquoi il avait pris cette option, et il n’avait pas hésité à l’abandonner après les résultats des BUSES ! Il était le seul à avoir suivi divination. Les autres lui avaient dit « mais c’est fumeux comme truc ! » Enfin bref… il était venu, il avait vu, il était reparti ! En revanche, ils avaient tous gardés étude des runes et arithmancie. Le plus toqué des runes étant Will qui leur parlait régulièrement de son expérience en Norvège quand il avait neuf ans.

Mais là, ils approchaient de la fin de l’année, et de leurs études. Ils se préparaient aux Aspics. Ils étaient déjà les premiers en presque toutes les matières… quand ce n’était pas Matthew, c’était Alice etc. Ils travaillaient très dur aussi. Ils étaient très motivés, et allaient même jusqu’à apprendre ce qui n’était pas dans le programme ou des trucs de niveau supérieur pour en savoir encore plus. Il faut dire qu’entre temps, ils avaient créé la Ligue, et pensaient rejoindre leurs amis et familles dans la lutte contre Voldemort. Dans ces temps difficile, mieux valait en savoir plus que pas assez !

Pour alléger l’atmosphère, un bal de fin d’année avait été organisé. Chacun était en effervescence pour se trouver un cavalier ou une cavalière ! Les autres avaient déjà les leurs que Will était encore seul.
-Will, tu me fais pitié, là, dit John. On n’a plus 13 ans, là, c’est pas comme si c’était la première fois !
John avait aussi beaucoup changé durant ces années, mais il n’avait pas perdu sa bouille d’enfant, ce qui le rendait encore plus séduisant.
-Allez, Will, tu te lèves et tu vas l’inviter ! Mira ne va pas te manger !
-Comment tu sais ?
-Rien qu’à voir comment tu la regardes, mon vieux.
Il tira son ami de sa lecture, et de la bibliothèque par la même occasion et il l’emmena dans le parc. Le soleil ne se couchait pas encore.
-Alice a enquêté, normalement, elle est à côté du lac, vas-y… je te pousse dans la flotte si tu lui demandes pas !
Will avança tout seul jusqu’au lac. Il était pris au piège. Il savait bien que ses amis étaient ça et là pour s’assurer du bon déroulement de l’opération. Et en effet, Miranda, dite Mira, était assise au bord du lac, à dessiner. Elle avait les cheveux châtain ondulés, des yeux noisette en amande et une petite fossette au menton qui le faisait fondre quand elle souriait. Il alla au devant d’elle.
-Heu…
Elle leva les yeux. Elle vit cette grande gigue de Will, le mec le plus hilarant de la répartition. Personne n’avait oublié ça. Elle lui sourit.
-Heu… Tu veux venir au bal avec moi ?
Mira réfléchit quelques instants. Personne ne lui avait demandé.
-D’accord !
Will cligna des yeux. Elle avait dit oui.
-Okay, super ! Heu, à bientôt !
Il s’en alla le cœur léger. Il allait au bal avec elle. Elle sourit en le regardant partir. Elle le trouvait sympathique. Il retrouva ses amis en lisière de forêt. Ils attendaient la réponse avec impatience mais à voir l’air euphorique du garçon, c’était évident.
-Yeah ! fit John. Tu vois, ce n’était pas si dur !
Il lui donna l’accolade. Matthew rit de bon cœur. Il était du genre discret sur ses émotions et ses relations, même si tout le monde savait qu’il sortait avec une fille de Gryffondor depuis quelques semaines.

Will passa les semaines suivantes à réviser et à se repasser le film dans sa tête et à imaginer qu’il était possible de sortir avec Mira. Les épreuves des Aspics vinrent entre temps. Dans le stress général propre aux examens, ils n’avaient plus vraiment le temps de penser aux sentiments. Après les exams, ils prirent un pot aux Trois Balais, lors de la dernière sortie de l’année.
-Sortilèges, c’était du gâteau, dit Will.
-Je trouve aussi, dit Brenda. L’examinateur a semblé surpris par la puissance de mon sortilège !
-Ce n’est pas vraiment étonnant, dit John. On a bossé comme des malades et on vu plus loin que le programme. Nous savons et maîtrisons plus de choses que ce qu’on attendait de nous.
-Allez, à la floppée d’Optimal qui sera inscrite sur nos bulletins de notes ! lança Matt en levant son verre..
Il rirent et burent plus que de raison.
-Allez, ce week-end, c’est le dernier week-end pour nous ici ! dit Terry. Samedi soir, c’est le grand bal !
-J’ai hâte d’y être, dit Will, rêveur.

Puis Samedi vint. Pour une fois, Will opta pour une tenue classique. Il avait hésité entre le kilt et le smoking, et sur avis de ses amis, il avait pris le smoking. Ses amis étaient aussi très bien habillés.
-Brenda, je t’avais encore jamais vue comme ça ! dit Terry, dans le Hall, quand ils se retrouvèrent tous. Will, très sobre, tu m’épates !
Ils attendirent chacun que leurs ami(e)s viennent pour entrer dans la grande Salle.
Quand Will vit Mira arriver dans une robe crème brodée dans un style anglais rétro, son cœur ne fit qu’un bond. Ils se sourirent. Il était tellement timide… Il lui tendit une main, et ils entrèrent dans la salle. La décoration en elle-même justifiait le détour ! Les tables rondes disposées contre les murs, des lustres et miroirs vieillis digne de la galerie des glaces de Versailles, tout était démesuré et splendide.
La musique commença, et ils dansèrent… maladroitement… Will n’était pas le meilleur danseur du monde. De ci, de là, des couples s’enlaçaient, et s’embrassaient. Depuis son histoire catastrophique avec une femme un peu plus âgée que lui deux ans auparavant, il avait toujours été hésitant avec les filles.
Mais il se jeta à l’eau.
-Mira… est-ce que… ?
Enfin, si on pouvait appeler ça, se jeter à l’eau, bien entendu.
-Oh… Will, je suis désolée, mais je ne pense pas à toi de la même manière… Je suis vraiment désolée…
Ceci aurait pu l’achever mais ça ne fit que lui vider le cœur.
-Heu, ok, c’est pas grave...
Ce n’était pas grave, mais en même temps c’était un vrai drame. A croire qu’il jouait de malchance. Sa petite amie précédente, celle qui était plus âgée, l’avait largué après deux semaines grandioses… Il s’en était remis difficilement. Et là, ça n’allait même pas commencer, c’était un refus catégorique.
Ils continuèrent de danser puis Will finit la soirée tout seul à une table à noyer son chagrin dans le jus d’orange.

Mais le plus grand drame de sa vie n’était pas d’ordre sentimental, et il allait le connaître deux semaines plus tard…

Vous en réviez, Wilou l'a fait, la suite se sa vie!!!!

autobio qui sera en vente pour la modique somme de 4 gallions chez Fleury & Botts en l'an 2569, bre quand tout le monde aura oublié!!!

Chroniques d’un prof de Runes 8

Réveil difficile.

William ouvrit les yeux. Doucement. Un homme était assis sur le fauteuil, à ses côtés. Un grand homme aux cheveux blonds grisonnant, et aux yeux gris. Une version plus âgée de William, en quelque sorte. Son père. Son père était là … mais pourquoi ? Il essaya de bouger et une douleur aiguë lui arracha un cri et des larmes montèrent. Son bras. Il ne pouvait plus bouger son bras. Toute contraction musculaire était affreusement douloureuse. Il tourna la tête, et il remarqua que son bras était solidement maintenu.
-Attends, Billy…
Son père posa une main sur le front de son fils, comme quand il était enfant. C’est alors qu’il réalisa qu’il n’était pas dans sa chambre, dans le domicile familial, mais à l’hôpital.
-Tu es resté dans le coma presque un mois, Billy. Les autres se reposent, ils ont encore veillé tard, hier.
Par « les autres », il entendait « sa mère, sa sœur et ses frères ».
-Quel jour sommes-nous ?
-Le 13 août 1981, 11h23 pour être précis.

Mais quelque chose clochait. Que faisait William ici alors qu’il devrait fêter ses Aspics avec ses amis ? Il porta sa main valide à ses yeux. Il avait terriblement mal au crâne, comme au lendemain d’une soirée trop arrosée. Un flash vert. Des murs qui tombent. Le feu. La torture. Tout lui revint en tête d’un coup. Vite, trop vite. Si bien qu’il crut qu’il allait vomir ou tomber dans les pommes. A la place, il fit une crise d’angoisse et son père dut appeler le médicomage. Ce dernier lui donna des tranquillisants.
S’il était là, ce n’était pas un rêve… Oui, il se souvenait… la Ligue, la bataille dans le village moldu… le piège qui se refermait autour d’eux… ses amis tombant les uns après les autres… ils ne pouvaient plus sortir…
-Non !
Il se mit à pleurer. C’était injuste. Pourquoi était-il encore en vie ?
Son père lui caressa la joue et essuya ses larmes. Il le regardait avec tristesse, compassion, et fierté. N’était-ce pas son fils et ses amis qui avaient arrêté plusieurs Mangemorts ? La colère qu’il avait éprouvée au début s’était estompée. Son idiot de fils partait en croisade alors qu’il n’avait pas le niveau… et puis… ils étaient tous impliqués, et il valait mieux agir plutôt que subir… cela avait toujours été la politique des Wyrdson. Alors, il s’était fait à l’idée de voir son fils batailler ferme contre Le Seigneur des Ténebres. Et il en avait ressenti une certaine fierté. Il voulait prendre son fils dans ses bras. Ce grand gaillard de dix-huit ans qui serait toujours son petit garçon, quand bien même il aurait une femme, quatre enfants et plein de rides sur le front !
-William, ça va aller… pleure.
William se laissa aller. Le pire était que ces amis étaient déjà enterrés, et que lui, il n’avait pas pu y assister. Il s’en voulait quelque part. Il aurait voulu être là pour leur dire adieu alors qu’on ensevelissait leurs corps !

Il essaya encore de bouger, de trouver une position plus confortable, mais la même douleur fulgurante l’en empêcha. Le médicomage revint avec les médicaments de la journée. C’était un médecin grand et maigre, avec des petites lunettes… on aurait dit une grande allumette vivante.
-Monsieur Wyrdson, ne bougez pas, vous n’êtes pas remis.
-J’ai cru comprendre… dit Will en grimaçant.
-Nous avons fait tout notre possible pour vous soigner au mieux. Mais les blessures étaient trop graves. J’ai bien peur que votre bras ne récupère pas entièrement. Pour ne rien vous cacher, ce sera long, douloureux, et ça vous gênera encore dans trente ans. Mais la mobilité sera bonne… il ne faudra pas forcer sur les charges, et… je suis désolé… si vous aviez des projets dans cette voie, mais le Quidditch est une activité devenue trop dangereuse dans votre cas.

Ok, vas-y, continue, docteur, remonte-moi le moral, ça fait du bien ! pensa Will, amèrement. Voilà, plus d’amis, plus de Quidditch, handicapé à vie… super ! Il aurait vraiment souhaité être mort avec les autres à ce MOMENT là !
Le médecin lui laissa les médicaments et la posologie sur la petite table de chevet. Puis il examina la tête de son patient. C’est là que Will remarqua qu’il avait aussi été blessé à la tête et… un peu partout ailleurs…
-Mmm, à part votre bras, vous vous remettez, vite !
Il souleva la chemise de Will.
-Hé, hé, hé… mais vous faites quoi, là ??!!!!
C’était très gênant. Et il était certain que le personnel médical l’avait vu moins habillé que ça durant un mois pour soigner toutes les plaies. Will baissa les yeux et vit un grand pansement sur son abdomen, puis, dessous, une grande cicatrice pas très jolie par la couleur, mais propre et nette courir de son sternum jusqu’à l’aine. Il ne se souvenait pas avoir été blessé ici. Ah, mais !!!! Sa jambe gauche était aussi immobilisée !!!
-Docteur, en gros, vous pouvez récapituler, là, je comprends rien…
Il découvrait à chaque minute une autre zone où il avait été touché.
-Jeune homme, puisque vous le désirez, je vais le faire. Hem, hem… Eh bien… les Aurors vous ont retrouvé sous les décombres d’une maison en ruines et en flammes. La moitié de la baraque vous était tombée dessus, si vous me passez l’expression… c’est un miracle que vous soyez encore des nôtres. Le Mangemort que vous avez neutralisé était dans un meilleur état que vous, mais il est à présent à Azkaban. Félicitations, vous avez participé à son arrestation.
Son père sourit. Ce n’était pas le premier Mangemort que son fils neutralisait. Il avait failli mourir, mais cette fois, c’était sûr, il se remettait. D’autant plus que…
-Billy, tu peux te reposer sur tes deux oreilles… Tu-sais-qui a été défait ! Il y a moins de deux semaines ! C’est le jeune Harry Potter, tu sais, le fils de James et Lily, qui en a fait les frais… mais… c’est incroyable !
-En effet, ajouta le médecin. Il s’est pris un avada kedavra dans la tête, et il s’en est sorti avec une simple cicatrice ! C’est ce qu’on raconte ! En revanche, ses parents ont été… tués.
Will fut attristé… il n’avait pas vraiment connu James et Lily, enfin, de loin, car ils étaient déjà en sixième ou septième année quand lui est arrivé à Poudlard, mais tout de même… Des gens dont il se souvenait à peine, qui avaient été des gamins, comme lui… eux aussi étaient morts. Mais la bonne nouvelle… la bonne nouvelle était que Voldemort avait péri !
-Allez, allez, cessons ce bavardage ! Vous devez vous reposer !
-Hein ? Mais je viens de me révei… aïe !
Il porta une main à son front… la gueule de bois le rattrapait.
-Je vais prévenir tout le monde, dit son père. Ils seront heureux de te parler enfin !
-Moi aussi.

Le médicomage sortit en forçant presque Monsieur Wyrdson d’en faire de même ! William se retrouva seul dans la petite chambre bleue… Il regarda par la fenêtre. Les rayons du soleil d’août passaient à travers les rideaux diaphanes.

Il pleurait.

parce que c'est jamais fini, la suite!!!!!!

Chroniques d’un prof de Runes 9

Souvenirs, souvenirs…

Wilou prenait son habituel thé à la bergamote. Son regard fut attiré par une vieille boite en pierre creusée. Wilou était le genre de gars à avoir une boite à souvenirs.
Mais c’était aussi le genre de gars à oublier qu’il avait une boite à souvenirs !
Il se leva… et prit la boite. Il venait d’arriver chez ses parents pour leur anniversaire de mariage. Il était dans ce qui avait été sa chambre durant son enfance. Murs bleus, rideaux verts et rouges… une chambre d’enfant… sorcier. Sa sœur n’allait pas tarder. Elle s’était elle-même mariée peu avant qu’il n’obtienne le poste de professeur de Runes. En fait, de la famille, il restait le seul célibataire… Durant son voyage d’une dizaine d’année, de ce côté-là, il avait mené une vie de bohême… Une femme dans chaque port, comme disaient les marins… Il n’était pas mécontent d’être revenu à une vie stable. Donc sa sœur se faisait attendre, ses parents étaient impatients, ses deux frères se marraient dans le salon avec un verre de pur-feu. Et lui, il était dans son ancienne chambre, avec son thé. Et il avait cette boite, oubliée depuis… depuis juste avant son départ pour la Norvège ! Plus de dix ans.
Il l’ouvrit.

Il y trouva l’épine du Norvégien à Crête, souvenir de ses neufs ans et de sa rencontre avec le vieux mage. Il y trouva ses bulletins de notes… un véritable placard d’Optimal, aux Buses comme aux Aspics… sauf le D en divination !! Ce fameux D !
Il y trouva une broche… une broche en argent qui représentait un griffon, un peu comme sur les billets de 100 couronnes danoises.

Il avait même oublié ça… La plus belle, la plus brève et la plus tragique histoire d’amour de sa vie. Un épisode de deux semaines et des poussières… un été de 1979. Il venait d’avoir les résultats de ses Buses… avec le célèbre D. Tellement célèbre qu’on en venait presque à oublier qu’il avait O partout ailleurs !
Comment avait-il rencontré… quel était son nom ? Justine… Oui c’était ça… Justine Hubert… elle était française… et plus âgée… elle avait vingt ans, lui seize. Elle avait fini ses études, il venait d’avoir ses Buses… toute une vie de différence… quatre ans, on pense que c’est rien, mais à cet âge, c’était énorme. Une femme, un gamin. Et pourtant…

Cela faisait un moment qu’il n’avait pensé à elle… Il tourna la broche dans ses doigts en essayant de tout se remémorer.

Voilà… Elle travaillait sur un chantier de fouilles antiques… Les Wyrdson étaient là parce que c’était leur métier de chercher des objets rares sorciers. C’était un site très ancien, qui remontait à bien avant la première baguette de la maison Ollivander ! Ils s’étaient donc pris de passion pour cette découverte ! Et c’était ainsi qu’ils s’étaient rencontrés. William avait toujours fait un peu plus vieux… mais il n’en avait pas moins seize ans. Néanmoins, ils se regardaient entre deux squelettes nettoyés, démontés, empaquetés, répertoriés… et deux objets retrouvés. Le tout sans vraiment se parler. Bien sûr, ils avaient quand même procédé aux présentations, et Justine connaissait les Wyrdson de réputation. Elle n’avait certainement pas prévu de tomber amoureuse d’un adolescent. Mais l’imprévu arriva.
Un soir, alors que les autres débattaient de l’importance de la découverte, les deux jeunes gens s’étaient éclipsés. Ils étaient quelque part en Afrique centrale. Un trou paumé pour ainsi dire… mais avec des vestiges d’une civilisation sorcière antérieure à… toute autre dans le monde ! La magie rejoignait la science moldue ! Afrique, berceau de l’humanité ! Entre ces considérations, ce soir du… 8 août 1979, Justine et William échangèrent un baiser assez hésitant car ils songeaient tous les deux à la différence d’âge et n’osaient pas vraiment passer outre cette barrière si imposante !
Le soir suivant, ils recommencèrent. Puis ils parlèrent tard dans la nuit. Son âge à lui le taraudait, son âge à elle la taraudait. Puis ils finirent par passer outre. Une fois cette barrière franchie, toutes les autres le furent aussi assez rapidement. Par chance, ils étaient assez discrets pour éviter que les autres ne repèrent leur petit manège… du moins, les trois premiers jours ! Parce que les regards qu’ils se lançaient et le fait qu’ils étaient toujours les deux seuls abonnés absents passé vingt-et-une heures, ça faisait beaucoup trop d’indices… Tout le monde s’en moquait ou s’amusait de voir les deux plus jeunes du chantier ensemble. Sauf les parents de William, qui virent vraiment un fossé de génération entre eux. Quatre ans, c’était comme vingt, peu ou prou !
Passé quelques discussions plus ou moins houleuses avec ses parents… Il eut une paix royale et tout le loisir de profiter de son temps libre comme il l’entendait. Aussi passait-il toutes ses pauses-repas, toutes ses nuits et les miettes de temps en rab avec Justine.

Tous les souvenirs et émotions remontèrent. Il l’avait vraiment aimé… Il avait aussi aimé les précédentes… Mais cela n’avait jamais été aussi fort ni aussi…loin. Et puis comme toute bonne chose a une fin… Il se souvint aussi de comment ça c’était terminé.

Au bout de deux semaines intenses, elle allait rentrer en France, son contrat se prenait fin. Et… La rupture ne fut pas du tout du style diplomate ! La veille de son départ, elle refusa tout, elle se refusa à lui alors qu’elle ne s’était pas privée avant, et le repoussa même. Lui, forcément, il ne comprit pas se retournement soudain.
-C’était une erreur.
Ce fut tout ce qu’elle dit. Voilà, deux semaines de bonheur rayées par ces trois mots. Comme un coup d’épée dans le gosier. Un mur. Imaginez un magicobus à pleine vitesse. Imaginez un beau et grand mur indestructible. Imaginez le bus qui s’écrase violemment avec pertes et fracas contre le mur, ne laissant que des miettes fumantes sur le bitume. Voilà, William se sentait exactement comme ça. Puis elle partit. Et ne donna plus de nouvelles, que se soit directement ou indirectement. Elle était sortie de sa vie aussi rapidement et brutalement qu’elle y était entrée.

Cette broche, elle lui avait offert pour le féliciter de son D en divination. Il avait oublié qu’il l’avait conservée.
Il la remit dans la boite et regarda ce qu’il y avait d’autre. Extraits de journaux. Objets en tous genres qui avaient marqué sa vie.
C’était décembre, c’était la fête chez les Wyrdson… William chassa ce petit vague à l’âme. Son poste à Poudlard lui plaisait énormément, il avait l’impression de faire ce qu’il devait faire. L’enseignement, le partage. Il aimait bien ces gosses, leurs réflexions. Il se revoyait à leur âge.
Il était heureux de revoir ce vieux fou de Dumbledore. Aucunement péjoratif. Il l’avait toujours trouvé un peu doux-dingue. Et certains qui avaient été ses professeurs, comme Flitwick ou MacGonagall étaient désormais ses collègues.
L’ombre au tableau, cette année, c’était le soi-disant professeur Ombrage.
Mais il y avait aussi… une certaine prof qui aimait regarder les étoiles et qui le laissait complètement... rêveur...

Chroniques d'un prof de Runes 10

Petit arbre généalogique




Richard Wyrdson >>>>>>>>> Rebecca Cunningham >>>>>>><<<<<<< Wilson Mills <<<<<<<<< Charlotte Mureau
>>>>>>><<<<<<<

James, John et Julian Wyrdson:
<><>

Harriet, Terence et Anna Mills:
<><>


Frederic, Joan, Charles et Willam Wyrdson:
<><><>

voilà, j'ai fini, vous connaissez presque tout le monde!!!!

Chroniques d'un prof de Runes 11

Un Wyrdson peut en cacher un autre


La photo glissa d'entre les feuilles sur le sol... Wilou la ramassa et l'observa...


Gregory

Chroniques d'un prof de Runes 12

Un Wyrdson peut en cacher un autre, part 2


Un jeune adolescent attendait à la gare de King's Kross. Sa mère était là. En cette période, il était le seul à prendre le Poudlard Express dans cette direction. Il se demandait comment était Poudlard, si il y avait de la neige, s'il serait bien accueilli.

Il avait le trac. Pourtant, il avait insisté auprès de sa mère pour y aller. Cela faisait des années qu'il avait posé la question, et sa mère avait enfin cédé.

Ils venaient d'arriver de France. Il était actuellent en deuxième année à Beauxbatons. Il allait à Poudlard juste pour le week-end. Ce premier week-end des vacances de Noël. Il était excité et angoissé. Il ne l'avait jamais vu qu'en photo. Il savait beaucoup de choses sur lui. Il avait lu les vieux journaux. C'était comme un héros.

Sa mère, individualiste de première n'avait pas éprouvé le désir de faire savoir sa maternité au principal intéressé. Elle était ensuite allée en Allemagne et en France où elle occupait un poste de journaliste sportif.

Le gamin avait vite montré des dispositions pour la magie. Français de sol, il avait été admis à Beauxbâtons automatiquement. Si au début cela ne l'avait pas gêné, il avait fini par se poser des questions, à se demander qui il était. Qui était son père. Ce qu'il s'était passé. Sa mère lui avait appris honnêtement que son père ignorait totalement son existence.
Alors il avait insisté. Insisté pour qu'elle lui écrive, pour qu'il sache qu'il était là et qu'il voulait son père. Mais il ne savait pas si le père voudrait du fils. C'était sa plus grande peur, mais au moins, il saurait.

Et son père avait accepté. Gregory allait enfin rencontré celui qu'il ne connaissait par les souvenirs de sa mère, quelques photos et articles de journaux.

Il monta dans le train. Il aima ce train dès qu'il le vit. Il embrassa sa mère et alla s'asseoir dans un compartiment. Il y avait un envoyé du ministère dans un autre compartiment.

Il mit son sac sur les sièges en face du sien, et regarda par la vitre... le train partait, il neigeait un peu...

Son reflet dans la vitre montrait la joie et l'excitation.

Des yeux foncés où les étoiles pouvaient briller par millier, des boucles blondes sur un jeune visage de 13 printemps.

Gregory.

Chroniques d'un prof de Runes 13

Bon bah, on se dit à bientôt, hein!


Que fait un vendeur de biscuits dans une boulangerie sorcière du nord de l'Angleterre pour passer le temps? Il sourit à la jolie touriste venue lui acheter quelques baguettes (de pain!) ^^

Elle était complètement paumée. A vrai dire, ce n'était même pas sa destination de départ! Elle avait décidé de faire l'Europe en sac à dos et portoloins! Enfin bref, un petit creux l'avait menée à acheter quelque chose...
Elle poussa la porte verte en bois vieilli de la boulangerie. Elle devait avoir vingt ans, un diplôme en poche et un été à tuer avant de travailler officiellement quelque part. Elle avait des cheveux roux et cours, un peu en pétard, et des yeux noirs. Des petites taches de rousseur sur le nez! C'était très mimi.

Will était sorti de Sainte-Mangouste depuis presque un an. Il était presque totalement remis, seul son bras le gênait... et lui provoquait de grandes douleurs de temps à autres. Il était jeune mais il avait quelques traces de cette bataille sur le visage. Sa mère disait, pour le réconforter que ça lui donnait du caractère!

-Bonjour, que puis-je pour vous? demanda-t-il.
C'était la phrase usuelle.
-Mmm... Je prendrais deux baguettes!
Elle trouvait le vendeur très charmant. Elle lui sourit.
-Je m'appelle Johanna.
Il remarqua qu'elle parlait anglais avec un accent, peut-être germanique.
-William.
Il lui rendit son sourire. Il en avait vu des gens en six mois dans cette boulangerie. Mais rares étaient les étrangers dans cette région!
-Sans indiscrétion, vous venez de loin?
-Oui, un peu.
Il leva un sourcil.
-Je viens de Berlin. Johanna Hoffmeyer.
-Oh... Heu... William Wyrdson, je suis du coin.
-Ah, c'est vous!
-Hein?
Il leva un sourcil. Incompréhensif.
-Oui, enfin, je lis la gazette comme tout le monde...
-Ah...
Oui, encore une personne à savoir qu'il était le mec qui s'était bouffé un toit de maison sur la tête, entre autres choses!

Une rencontre assez banale en fait. Le hic, c'était que lui était super sociable alors qu'elle était plutôt du style solitaire! Ils faisaient un couple assez bizarre!

Mais un couple qui ne dura pas très longtemps par ailleurs... enfin, question de point de vue, dans sa jeune vie, Wilou n'avait pas eu d'histoire très longues, et Johanna n'était pas du genre à s'éterniser sur une histoire d'amour... donc, en définitive, cela devait être leur plus longue histoire à tous les deux!

Enfin, quoi qu'il en fut, après maintes et maintes divergeances, ils décidèrent d'arrêter là, d'un commun accord. Ils en furent soulagés après!

Le seul détail que tous deux ignoraient à cette époque, c'est qu'elle était enceinte... pas de beaucoup, mais on est enceinte ou on ne l'est pas, pas de demi-mesure! Elle n'avait pas voulu renouer le contact et lui dire. Et avait décidé d'élever son enfant toute seule.
De son côté, Will travailla encore quelques temps dans la boulangerie avant d'aller en Norvège.

Il avait fallu au gamin un caractère bien trempé pour forcer sa mère a écrire à son père!


Gregory William Hoffmeyer
Né un 3 décembre à Lyon d'une mère allemande et d'un père anglais... enfin surtout d'une mère allemande!
Il grandit en France, Johanna ayant un emploi fixe à la Gazette sorcière de Lyon, nommée Lugdunum News.
Petit, il montre des dispositions à la magie en faisant léviter des assiettes de mamie, qui frôla l'infarctus ce jour là!
Admis à Beauxbatons où il est très bon élève bien que dissipé!
Actuellement en deuxième année.
Il aime les glaces au chocolat pétillantes (spécialité sorcière française), la musique.
Il déteste les concombres!
Il a un drôle de caractère, bien affirmé. Il est gentil et affectueux, très calin avec ceux qu'il aime. Il veut à tout prix rencontrer son père et sa mère finit par céder! Il a gagner la bataille! Il dit souvent ce qu'il pense et peut argumenter pendant des heures pour maintenir son point de vue! Il ne lâche pas l'affaire facilement, on peut dire qu'il est têtu... ou opiniâtre!
Bon élève en classe, il fait parti des meilleurs de son année. Mais il est un peu indisciplinés, et aime aussi enfreindre les réglements! En fait, on dirait son père au même âge, mais en pire!

Voilou voilou!

Chroniques d'un prof de Runes 14

Will & Greg (wah ça a failli s'appeler Will & Grace! Ok, je sors, boulet élevé au grain!)

Vendredi soir. Will était emmitouflé dans sa cape. Il ressemblait à un hippie sous la neige. Il attendait à la gare de Pré-au-lard. Le train qui amenait son fils ne devait plus tarder.
Et ce qui devait arriver arriva, le train entra en gare! Deux personnes en descendirent. Un homme à la mine patibulaire. On pouvait presque lire "Envoyé du Ministère" sur son front. Ne lui manquait plus qu'un t-shirt avec "Je suis en mission secrète" écrit dessus. La deuxième personne était un adolescent avec un bonnet bleu vif vissé sur le crâne! Il avait un sac de voyage sur son épaule, et dans ses yeux, on pouvait lire une phrase d'anxiété dans un paragraphe d'excitation.
Will se dirigea vers lui. *Il est vachement grand pour son âge!* Bah, il devait tenir de son père, ce gamin! C'est vrai que Gregory était loin d'être petit, mais son visage juvénile rappelait son âge!
-Gregory!
Will avait été impatient de voir son fils. Mais arrivé devant lui, il ne sut plus quoi lui dire. Gregory ne semblait pas en savoir d'avantage! Bonjour le silence!
Le gamin regardait cette grande gigue vêtue comme un soixante-huitard. Son père. Il avait son père en face de lui! Il était venu le chercher à la gare et il lui souriait!
Will mit une main sur l'épaule de son fils. Ils se regardèrent sans mot dire quelques instants, et il le prit dans ses bras.
-Allez, je t'emmène aux 3 Balais, il faut se réchauffer!

Il prit le sac de Greg et ils marchèrent un bon moment car le pub se trouvait à l'exact opposé de la gare!
-Bonsoir Madame Rosemerta!
-Will, tu es encore resté trop longtemps sous la neige! le gronda gentiment la propriétaire des lieux. Et ce petit, tu vas le rendre malade! Viens mon gars, ajouta-t-elle à l'adresse de Greg.
Elle prit l'adolescent par la main et le guida devant la cheminée. Ils s'installèrent à une table près du feu et Rosmerta alla chercher deux bièraubeurre bien fumantes.
-Ros, jete présente Gregory, mon fils.
Il était tout content. Au début, il s'était demandé si ce n'était pas une blague de mauvais goût, puis, l'idée d'avoir un enfant lui plaisant bien, il avait vite accepté de le rencontrer, et quand il le vit enfin, c'était comme s'il retrouvait un être cher perdu depuis longtemps. Ce grand gaillard était son fils et on percevait de la fierté et de la joie dans sa voix.
Rosmerta sourit. Elle avait ignoré que ce fantasque de Will eût un fils, mais à vrai dire, le gamin lui ressemblait un peu... un grand blond avec des yeux bleux, quoi! Elle sourit au gamin et leur donna les bièraubeurre.
-Ca va vous réchauffer!
-Merci! Dirent Will & Greg d'une seule voix.
Puis Rosmerta les laissa seuls.

Ils discutèrent, bien au chaud. Will s'aperçut que son fiston parlait un anglais irreprochable.
-Je suis premier de la classe en métamorphose!
-C'est très bien! Je l'étais en... 6ème année je crois.
-J'ai réussi à transformer un chat en chaise du premier coup! Et j'ai eu deux semaines de retenues pour avoir transformé le chien du prof de sortilèges en table!
-Bien joué!
Ils explosèrent de rire. Will aurait dû lui dire "c'est pas bien" mais bon, l'idée le faisait rire!
-Le prof de sortilèges est très chiant. Il trouve toujours quelque chose à redire, même à la perfection! Il est un peu trop imbu de sa si grande personne si tu veux mon avis!
-Nous avons quelques spéciments à Poudlard...
*La charmante Ombrage, le si joyeux Rogue...*
-Alors comme ça t'es prof... j'ai dit à tous mes copains que t'étais prof de runes à Poudlard! Et tu as vraiment combattu...?
-Oui, j'ai vraiment combattu...
Il releva sa manche droite, révélant les marques indélébiles de cette bataille. Le gamin écarquilla les yeux.
-Wah... et t'as fait ça comment?
Will lui raconta toute l'histoire, ce qui dura assez longtemps pour dépasser l'heure raisonnable à laquelle les enfants étaient censés se coucher! Malgré sa fatigue, Greg attendit la fin de l'histoire avant de tomber.
Will se leva, et porta son fils jusqu'à une petite chambre que Rosmerta lui avait désignée. *Bon sang, il est lourd!!!* Il fit un grand effort, car à cause de son bras, les choses étaient plus limitées pour lui que pour d'autres. Il réussit à monter les marches et à déposer Greg sur le lit. Il lui enleva ses chaussures et rabattit ensuite les couvertures et le borda.
Il allait sortir quand une main attrapa sa manche fermement... Greg ne semblait pas vouloir laisser partir son père, même endormi!
Will s'assit sur le lit et garda son fils dans ses bras. Il finit aussi par s'endormir.

Rosmerta passa peu de temps après et regarda par la porte entrebaillée. Elle sourit. Ils étaient attendrissants. Will était un phénomène attendrissant de nature à lui tout seul, mais là, c'était complet... trop chou!!! Deux Wyrdson pour le prix d'un!
Elle éteignit la lumière, ferma la porte et les laissa voyager au pays des rêves.

Allez, pour s'amuser un peu:


Ce que vous ne verrez jamais:

1- Wilou en colère:


2- Wilou trop stressé et énervé: